Une citadine suréquipée
Le marché des citadines vient d’enregistrer une nouvelle venue. Parée de ces plus beaux apparats, la Flayer n’a visible- ment pas lésiné sur les moyens afin de se faire remarquer dans un parterre de voitures de ville, plus coquettes les unes que les autres.
Ramenée par Carex Entreprise (groupe Achïbou) et présentée pour la toute première fois au cours de l´édition 2005 du Salon de l´automobile d´Alger, la Flayer n´est entrée dans les joutes commerciales qu´à partir du mois de mai dernier. La célérité avec laquelle se sont vendus les neuf exemplaires ramenés en mars dernier ont donné au concessionnaire une certaine assurance quant à la réussite du modèle. Force est de reconnaître que la Flayer a eu beaucoup de chance de trouver insertion au sein du groupe Achïbou (KIA, Ford, Suzuki, Maruti…) Le premier atout dont la Flayer se targue est le prix de vente : 520 000 dinars TTC. Ce tarif qui défie toutes concurrence n´est pas proposé en entrée de gamme, mais plutôt pour un modèle en toutes options. Un toutes options digne de ce nom, puisque les assortiments montés sur le Flayer n’ont jamais été constatés sur une urbaine de ce prix.Si la climatisation, l´autoradio et les vitres électriques avant sont les équipements de luxe dans cette gamme, la Flayer a été beaucoup plus loin en la matière à l´exemple du kit électrique qui s’étend aux vitres arrières ainsi qu´aux commandes des rétroviseurs latéraux. Les portières bénéficient d´un verrouillage centralisé. Les jantes sont en alliage. Des feux anti-brouillard trouvent leur place dans le bouclier avant. Un indicateur de température intérieure et extérieure est logé dans un coin du rétroviseur central. La vitesse de marche est, quant à elle, affichée par un compteur digital et à aiguilles.La même fonction est également affichée en format numérique sur le pare-brise avant. La marche arrière fonctionne avec un avertisseur sonore, alors qu´un troisième feu de stop est rangé dans le béquet arrière. Sous le capot se cache un moteur trois cylindres signé Suzuki. Dès le démarrage, la mécanique affiche son tempérament. Un bruissement se fait entendre. Cela rappelle les vrombissement des moteurs placés dans la Matiz et autre Spark. L´habitacle est plutôt accueillant. Le poste de commande est assez large. Même les personnes de forte corpulence peuvent se mettre au volant. Les commandes sont simples et faciles d´accès. Ce qui étonne le plus dans cette voiture, c´est l´espace accordé aux genoux pour le passager arrière. Ce niveau de confort n’est généralement retrouvé que dans la gamme des routières. Le moteur supporte bien le poids de la carrosserie. Il n´en demeure pas moins qu´un petit essoufflement est parfois perceptible au démarrage, notamment quant la climatisation est en action. Une fois la vitesse de croisière est atteinte, la voiture justifie une bonne fluidité de marche, notamment lorsque la vitesse cinématique se met de la partie.La voiture est aussi à l´aise en ville que sur les grandes routes. Celle-ci adhère bien au sol ses pneumatiques larges qui y sont pour quelque chose. La consommation est raisonnable. A nos essais, l´on a calculé moins de 6 litre au 100 kilomètres en cycle mixte. Chez Carex, on estime que toutes les citadines de 3 cylindres sont les concurrentes de la Flayer
Point forts : Le prix, niveau d´équipement, habitacle spacieux, confortable, consommation. Points faibles : Bruits du moteur.
Caractéristiques techniques | |
Cylindrée (cm3) | 796 |
Puissance (KW) | 29.6/5.500 tr/mn |
Transmission | Manuelle aux roues avant |
Dimension Empattement (mm) |
2 300 |
Longueur (mm) | 3 500 |
Largeur (mm) | 1 445 |
Hauteur (mm) | 1 470 |
Poids à vide (kg) | 720 |
Capacité du réservoir | 30 |
Performance – vitesse maxi |
118 |
Équipements *Verrouillage centralisé * Vitres électriques Climatisation * Rétroviseur à réglage électrique de l´intérieur * Radio-cassette * Jantes aliage. |
0 thoughts on “Une citadine suréquipée”