2020, annus horribilis pour l’automobile

L’ Algérie, à l’instar de tous les pays du monde, a été touchée par une crise sanitaire historique due à la  pandémie   Covid-19  qui a paralysé la planète entière et accentué par  une crise économiques  qui était déjà là. Préservation et résilience étaient les maîtres mots répétés mondialement à redondance à toute l’humanité sur tous les supports médias classiques et numériques.

L’année qui s’achève restera historique et tristement mémorable pour  plusieurs secteurs impactés par la paralysie totale  ensuite partielle  des transports,  des secteurs comme le  Btph et  de l’industrie automobile mondiale. Une chute  notable des volumes sans précédent, même si  dans le même temps les ventes de véhicules mus par des  batteries ont explosé, et  à l’hydrogène .

Qu’en est -il en Algérie, pour ce secteur  en  particulier  après « Le Grand Reset »  ou la  «Réinitialisation»de 2019 ? Et bien, il n’en était rien en 2020, qui  fut une année blanche.au point mort et même annus horribilis pour  le business automobile. Hormis la publication du cahier des charges régissant l’activité au  dernier trimestre de l’ année 2020,  la relance du marché automobile, distribution ou  industrie, sera ce grand chantier  reporté à  2021.  Il faut dire que le  dossier automobile est l’un des plus complexe dossier du  ministre de l’ industrie et voir  même du gouvernement.  Au Rappel, le marché automobile algérien  représente  à son apogée 600 000 véhicules et pesait  plus de 4 milliards, pour noter l’enjeu.

Malgré le nouveau texte  publié, à savoir,  le cahier des charges et autres textes portés dans la LF2020, qui a pour mission de mettre en place la vision à court et long terme de ce que sera le nouveau  paysage automobile en Algérie, aucun agreement n’est encore attribué aux 180 postulants au sésame, qui  indiquerait la reprise dès janvier 2021.

Plus que deux jours pour clôturer  et tourner la page de 2020, qui a mis au point mort la plupart des industriels de l’ automobile, hormis ceux qui occupent le haut du peloton ,mais, la résilience  des Gafa  qui  investissent de plus en plus le secteur automobile, participent à l’essor du véhicule électriques, comme le cas de  Tesla  ou Icar de Apple et autres qui  ont sauvé la mise.

L’Algérie ne sera sûrement pas  en reste dans «l ’électrification» des véhicules, car dotée naturellement par  une diversité de  matières premières comme ce fut pour le pétrole  et ses dérivé,  énergie nécessaire pour  mouvoir les moteurs thermiques  qui tireront révérence en 2035, à savoir , qu’elle assurera la transition énergétique grâce aux projets miniers, à savoir  des extraction des terres rares, lithium et autres composants utiles dans la fabrication des véhicules électrique  et à hydrogène.

En attendant la concrétisation, espérant qu’on aura le vent en poupe en 2021 pour relever le défi. D’ ici là, permettez -moi, comme de coutume, vous présenter mes meilleures voeux de santé, de  bonheur et succès pour la prochaine année.

 

Karima Alilatene

 

 

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