A moins d’un mois de la tenue du Salon de l’automobile d’Alger, la 13e édition sera marquée plus que jamais par les perturbations qui vont annoncer les nouvelles tendances du marché suite aux dernières décisions prises par le gouvernement pour freiner quelque peu l’accroissement des importation des véhicules dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 qui interdit le crédit automobile et instaure de nouvelles taxes sur les grosses cylindrées et les camions ou celle qui interdit le débarquement des véhicules sur le port d’Alger.
Généralement à la veille du Salon international de l’automobile d’Alger où par coutume on parle plus des dernières nouveautés à dévoiler au public et des bonnes affaires à réaliser, au contraire cette année, on aborde le Salon et le dernier trimestre de l’année 2009 par une polémique animée aussi par des experts en économie, suscitée par l’annonce officielle d’une usine de montage enAlgérie, dont les parties prenantes ont été connues pour ce qui concerne l’usine de Tiaret.
Polémique ou pas, les pouvoirs publics n’enregistrent aucune réaction aux sollicitations et arguments présentés par l’association des concessionnaires, qui depuis sa création, vit la première crise. L’AC2A, qui se veut comme force de proposition, affiche pour l’instant une faiblesse face à cette nouvelle situation imposée par le gouvernement.
L’application de la dernière mesure du ministre des Transports concernant l’interdiction du débarquement des voitures du port d’Alger qui prend effet le 1er octobre et qui coïncide avec l’inauguration du Salon risque de plonger le marché automobile dans l’indisponibilité pour ne pas dire de pénurie de vehicules.Ase demander s’il y aura des voitures à partir du mois d’octobre ?

K.A