Doit-on refaire l´homologation en Algérie ?

La mésaventure de la Logan à jantes en alliage pose encore une fois la question de l´homologation. Devant le silence de Renault-Algérie dans l´épisode du gel des ventes de cette version en France, il convient de se demander si les services des homologations de la Direction des mines, ne sont pas en mesure de prendre les dispositions qui s´imposent.

La logique voudrait que cet organisme de régulation prenne ses responsabilités dans le cas où un modèle de véhicule représente un risque pour les usagers de la route. Mais il s´avère que le mécanisme mis en place pêche par des lacunes. Quelque peu “ligoté » par une règlementation vieillissante, le système des homologations pratiqué en Algérie se limite à constater les données techniques fournies par le constructeur via son importateur. Dénué ainsi des moyens techniques adéquats, les ingénieurs des mines ne sont malheureusement pas en mesure de procéder a des vérifications qui dépassent la position statique. Au niveau du service des mines on nous affirme que toute défection révélée n´engage que la responsabilité du constructeur. Autrement dit, si un accident survient et qu´il se trouve qu´il a eu pour cause la défaillance d´un organe du véhicule, le constructeur est dans le devoir d´assumer ses responsabilités. L´on nous explique aussi que le service des mines reste une administration qui réagit aux écrits. Mais comme Renault-Algérie verrouille les canaux de communication, il ne faut pas s´attendre à des miracles.

R.K.

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