La bataille autour des parts de l’occas est déjà annoncée

Après cinq mois de l’exercice 2006, il est encore difficile d’établir ou même d’affiner une quelconque analyse sur l’évolution du marché qui est uniquement du neuf.

Il est certes que globalement, la révolution en progression à laquelle s’attendait une bonne majorité des concessionnaires, bien établis sur le marché et qui ont constitué un stock en vue sur les parts du marché de l’occasion, —au rappel celles-ci sont interdites à l’importation depuis septembre 2005— ne s’est pas produite. Entre progression et recul, les avis ne sont pas tranchés, selon les déclarations et pronostics avancés ici et là par les animateurs du marché. En revanche, à la lecture de leurs déclarations, le constat du recul de certains est sujet à un comparatif volume : volume réalisé en 2005 contre celui de la même période durant ces cinq premiers mois de 2006, sans rapporter le tout à la taille du marché

Il demeure des exceptions à la tendance générale. En effet, du point de vue vente, les statistiques mensuel les des concessionnaires ressortent une progression chez certains et un net recul chez d’autres.

A la vue de l’état des importations établi par le CNIS, la taille de l’importation a augmenté. La forte affluence des nouveaux arrivants avec la carte chinoise explique aussi la hausse des importations qui sont passées de 61 278 au premier semestre 2005 à 76 346 durant seulement les cinq premiers mois de 2006, tous véhicules confondus.

024 véhicules importés, l’utilitaire et poids lourds représentent 25 481, selon toujours le même état. Un autre état encore plus détaillé, toujours de la source CNIS, annonce 1 941 véhicules de transport de 10 personnes et plus importés.

A moins d’un mois du semestre, les états statistiques, que se soit du point de vue importation ou ventes concessionnaires, restent lisibles en faveur de la volonté d’une bonne partie des concessionnaires à se placer et à prendre les parts du marché de l’occasion.

La nouvelle bataille plus rude est déterminante sur les futures tendances du comment partager la part de l’occas et asseoir pour longtemps une hégémonie de marques qui dominera sur le marché ? Des bouleversement risquent de s’y produire. Pour ainsi dire, cette donne de l’occasion est à prendre au sérieux et cela dépendra, de notre point de vue, de la taille des investissements à venir, essentiellement de l’aprèsvente et surtout des nouvelles cotations des marques sur le marché de l’occasion localement constitué et qui va crescendo vers une autre organisation.

De ce point de vue, en effet, le rush de l’occas vers le neuf n’a pas eu lieu et pour cela, aucun des concessionnaires que nous avons approchés n’a été en mesure d’avancer une quelconque analyse, hormis le fait de le constater. Dans l’expectative, les concessionnaires espèrent un éventuel décollage dans les mois à venir.

De notre point de vue, au regard de ces statistiques, ce qui se révèle important et qui n’est pas non plus à perdre de vue est l’appétit féroce de certains, évidemment les plus compétiteurs qui ont constitué un fabuleux stock en vue d’un redécollage du marché. Cela révèle aussi l’état de santé de ces entreprises qui ne s’en cachent pas quant à leur vue grandissante pour mieux asseoir leur dominance sur le marché.

Du lot, en effet, se dégagent Hyundai et Toyota, les deux marques leaders sur le marché, dont même leur progression est loin des objectifs fixés, mais les deux asiatiques affirment leur volonté de ne pas lâcher prise face aux deux marques françaises aussi aiguisées que ces deux autres.

Non loin, VW reste le plus ambitieux. Bien que le groupe qui est représenté par la jeune société SOVAC a fait une belle percée en deux ans d’abattage sans relâche, il lui reste beaucoup à faire en terme d’investissement qui, au rappel, sont en chantier. A ses côtés, doucement mais sûrement, on trouve Diamal avec Chevrolet, bien qu’il est reculé en terme d’importations, mais au niveau ventes et gestion stock, cette marque est en train de gagner du terrain et mène sérieusement bataille aux françaises qu’elle a délogées du podium par modèle. Une bataille qui profite aux deux autres asiatiques qui tirent leur épingle du jeu étant donné que cellesci exercent une autre pression d’en bas sur les marques françaises.

Renault, par exemple, qui a augmenté ses volumes en import n’a pas pour autant escompté le meilleur score qui lui fait défaut par le flop de la Mégane qui a du mal à se vendre auquel s’ajoute le problème du DCI. Peugeot, loin pourtant des péripéties, du point de vue image produit, reste soit prudent ou frileux : ses importations pour les deux périodes citées ci-dessus paraissent stagnées sur des objectifs moins ambitieux. Le retard accusé pour le lancement de ses nouveaux produits a, semble-t-il, aussi affecté son évolution aux côtés des investissements négligeables face à ceux de la concurrence.

Le hausse la plus notable, en revanche, est, selon ces statistiques, celle du groupe Elsecom sans KIA qui voit ses importations passer de 3 557 au 1er semestre de 2005 à 7 028 de janvier au 30 mai 2006.

K.A

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