Le stand de VW n’a pas désempli de monde ; le patron d’Autoval est le plus sollicité par la presse régionale présente à l’inauguration. M. Benyahia, qui s’y prête avec aisance à nosquestions, semble bien maîtriser le marché régional en multipliant les services de l’automobile, vente, reprise et location de voitures. Ce n’est pas pour rien qu’il a reçu une distinction mondiale de VW. M. Benyahia a reçu l’Epingle d’or 2005, pas parce qu’il est numéro 1 du réseau et qu’il a réalisé environ 400 ventes dans la région mais parce qu’il s’est standardisé aux normes internationales exigées de VW, à savoir disposer d’outils spécifiques de réparation en après-vente et infrastructure show-room en conformité avec ce qui se fait par les agents ailleurs. Fier d’être récompensé pour les efforts effectués, M. Benyahia nous présente son bilan et ses ambitions à venir.

L’auto-marché. : Quelles sont vos réalisations dans le détail et quel est le secret de votre succès ?

M. H. Benyahia : Avant tout, il y a le label VW, ensuite nous disposons de la plus large gamme qui soit sur le marché. Soit 21 modèles ; de la plus compacte à la plus luxurieuse Passat, en passantpar la gamme intermédiaire. Il est vrai que Gol reste le produit le plus vendu de la gamme en 2005 compte tenu de son avantage prix. Nos utilitaires sont aussi prisés par une clientèle qui cherche à allier la fonctionnalité à la solidité que peuvent leur procurer les produits VW. Quant à nos résultats, globalement nous avons chamboulé une hiérarchie établie dans cette région à consommation Renault et Peugeot.

Qu’en est-t-il exactement ?

Autoval a vendu plus que les deux concessions réunies de Peugeot. Nous avons aussi devancé Renault, ce qui devrait donner matière à réflexion… Nous pouvons faire autant dans d’autres régions. Et cela n’est pas fortuit ou le fruit du hasard. Notre progression était de 1100% en 2005. Nous pensons arriver à réaliser des volumes plus importants cette année. L’arrivée de la Fox à partir du mois de mars pourrait renforcer notre leadership régional.

Qu’en pensez-vous de cette première initiative et des marques absentes ?

Dès les premières heures de l’ouverture, les clients n’ont pas hésité à passer commande, ce qui est en soit un bon départ, il y a de l’affluence, et puis une bonne ambiance. Nous avons répondu à cette initiative régionale sans se soucier de qui prendra part à cette manifestation économique. Prendre le risque de venir à une première édition c’est aussi montrer à notre clientèle notre volonté de nous investir.

K. A.