Industrie automobile en Algérie : Reconstruction ou déconstruction, que fera Mr Ferhat Ait Ali?
Nous sommes encore loin de répondre ou de détenir une quelconque réponse sur le sujet. En effet, en dehors de l’agitation d’anciens acteurs du secteur, qui reviennent à charge, cette semaine pour se replacer et quelques points de vue d’analystes partagés, des instructions du président de la république à son deuxième conseil des ministres d’en faire une priorité , de la reprise des importation des VO, qui ont permis d’animer cette actualité automobile, aucune annonce officielle sur la politique industrielle ou le tout import à suivre dans une filière malade des divers scandales .
Crise économique ou pas crise, le projet de déconstruction ou reconstruction d’une industrie automobile en Algérie remise en cause dont « fausses -usines », une après, l’autre annoncent leur arrêt. Aucune véritablement position officielle n’est tranchée sur le sujet, à savoir, si nous devons consentir de nouveaux investissements avec de nouveaux acteurs ou de fermer la parenthèse sur les anciens « industrie de montage » , de continuer à importer du neuf ou de l’occasion . Ceux -ci , dépendra du pouvoir d’achat des consommateurs et de la profitabilité. Bien au fait du dossier Mr Ferhat Ait Ali Braham, l’actuel ministre de l’industrie dont la position est connue en qualité d’analyste, mais, que fera t-il dans son nouveau poste d’officiel ? se pose t-on la question. Rien n’a encore filtré. Mais , on saura probablement davantage dans les prochaines semaines ou mois. En tout cas il est attendu au tournant de sa décision.
Pour rappel , Le secteur de l’industrie automobile depuis l’ouverture du marché à l’importation tout azimut a connu plusieurs évolutions. à commencer déjà , par les ouverture du marché à l import par près d’une cinquantaine de concessionnaires de 1999 à 2014 . Ensuite, replacés par les (5+5) acteurs du montage des kits automobile ont continué à fournir , le marché Algérie jusqu’à 2019, date de la mise à plat d’une activité automobile hybride traité de tous les noms de oiseaux à savoir sévèrement critiqué e entre autre d’une « importation déguisée » et d’activité « semi-industrielle « budgétivore,ouverte à toutes les dérives », qui a provoqué » une hémorragie financière avec des sorties de devises » de la » la corruption » par l’attribution « d’ indus avantages sans aucune plus value au retour » indexées à tour de rôle, par les journalistes et analystes sur les différents support médias durant l’année 2019, année de son démantèlement.
2020 marque de nouveau rebondissement sur le devenir du dossier automobile , que se soit du coté de l’analyste Abedrahmane Mebtoul qui partage son point de vue sur la reconstruction d’une industrie automobile dans un contexte économique algérien qu’il estime défavorable pour la relance de sa construction s’appuyant sur la taille du marché, qui selon lui, est revenue à une proportion de 150 000 véhicules /an et d’un pouvoir d’achat faible. Idem pour l’ importation des véhicule d’occasion:il pose la problématiques de 2 taux de change notamment celui du squart qui cohabite avec celui de l ‘officiel de la banque.
A noter que ce dossier n’est pas seulement une affaire des analystes ou d’administrateur, mais aussi , celui des entrepreneurs, constructeurs investisseurs qui veulent faire fédérer autour d’un projet viable ou non viable économiquement inscrit dans une vision stratégique. A noter la sortie du groupe Cevital qui annonce un projet de construction automobile avec les chinois, idem pour Emin auto se disant empêché dans un passé récent mais prêt pour faire une véritable usine avec les marques Jac et sangyong, en attendant d’autre, la balle est entre les mains de Mr Ferhat Ait ALi , pour rappel le ministre de l’industrie et des Mines.
Karima Alilatene
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