Un Salon est un des moyens de communication connu et reconnu par les professionnels tous domaines confondus. Cependant, pour cette deuxième édition du lourd et de l’utilitaire, la constatation première est la quasiabsence des établissements financiers; pourtant nombreux sont ceux qui se sont implantés en Algérie et leur rôle est plus que demandé dans un pays où le marché ne cesse de prendre de l’ampleur. La concurrence qui ne s’est pas encore imposée de manière assez rude pour le moment, mais qui risque de se déclencher brusquement, quand on sait que l’économie algérienne est à son meilleur niveau et le nombre de chantiers s’accélère.

La demande des entreprises pour s’équiper afin de faire face aux différents contrats exige des appuis de ces etablissements. Les poids lours, les véhicules utilitaires, les engins et autres, qui sont généralement acquis en flotte, représentent de gros budgets et c’est là qu’interviennent les spécialistes de financement. Lors de notre tournée, à travers l’ensemble des stands, il a été donc enregistré que deux présences des professionnels du leasing, on s’est rapproché de l’un d’eux, à savoir MLA (Maghreb Leasing Algérie), cet établissement est né en 2005 et n’a été opérationnel qu’une année après. MLA a été créé à l’initiative de Tunisie leasing, et compte comme principaux actionnaires outre Amen Bank, le fonds d’investissement hollandais (FMO), et autres SFI. Sur le stand MLA, on a pu trouver un chargé de la clientèle pour informer les visiteurs du Salon sur les différents produits que propose cette société. Lors de notre discussion à bâtons rompus, il nous explique que leur présence répond le plus naturellement à faire connaître non seulement MLA, mais aussi pour attirer au Salon même de nouveaux clients. A la question si depuis leur implantation ils arrivent à accrocher des partenaires et autres entreprises, sa réponse donne beaucoup d’assurance et d’optimisme, il avance qu’ils ont pu convaincre les meilleurs détenteurs de gros marchés, en l’occurrence les grands loueurs de voitures et les entreprises de travaux publics nationaux et étrangers. Il est aujourd’hui prouvé que le sens de ce genre d’événement n’est pas encore dans tous les esprits. Les établissements financiers et autres assureurs y gagneraient beaucoup par leur présence et leur participation dans un Salon comme celui des véhicules industriels et utilitaires. LMA, qui a pris part à cette deuxième édition ne peut que récolter des résultats, donc un autre portefeuille client.

M.C.