ALGEST2025 : Kamel Agsous met en lumière le potentiel de la sous-traitance algérienne

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À la veille de la 10è édition du Salon ALGEST, Kamel Agsous, président de la Bourse algérienne de la Sous-traitance et du Partenariat, souligne sur les ondes de la Chaîne 3 l’importance de la sous-traitance pour booster l’industrie nationale et atteindre un taux d’intégration ambitieux de 10 à 12 % dans les prochaines années. « La sous-traitance devient un moteur stratégique pour l’industrie nationale », affirme Kamel Agsous, à l’occasion d’ALGEST 2025, qui accueillera plus d’une centaine d’entreprises du 17 au 20 novembre.

La sous-traitance en Algérie demeure encore limitée, représentant près de 5 % de l’activité industrielle nationale. Un taux faible, reconnaît Kamel Agsous, mais qui fait désormais l’objet d’une stratégie volontariste de la part des pouvoirs publics.

L’objectif affiché est clair : porter ce ratio à 10 à 12 % dans les prochaines années, une évolution jugée « extrêmement intéressante » et qui témoigne d’un progrès tangible en termes d’intégration industrielle. Selon les estimations globales présentées par le président de la BASTP, la sous-traitance représente aujourd’hui environ 10 % de l’ensemble des activités industrielles, avec près de 1 300 entreprises activant dans des secteurs variés, notamment la mécanique, la métallurgie et d’autres filières en développement.

Les secteurs les plus pourvoyeurs

Comme c’est le cas à l’international, certains secteurs matures jouent en Algérie un rôle moteur dans le développement de la sous-traitance. Kamel Agsous cite notamment Sonatrach, qui consomme à elle seule plus de 500 000 composants, pour une valeur estimée à près d’un milliard de dollars — la compagnie pétrolière validant officiellement un montant d’environ 750 millions de dollars. Cette demande massive crée un effet d’entraînement considérable pour le développement les  sous-traitants nationaux. D’autres secteurs émergents devraient également jouer un rôle déterminant dans les années à venir, en particulier à savoir l’industrie automobile, les énergies renouvelables et les nouvelles filières industrielles à forte valeur ajoutée.

Kamel Agsous plaide pour un  nouveau cadre législatif pour l’investissement productif 

Pour accompagner cette dynamique, Kamel Agsous estime indispensable de renforcer l’environnement réglementaire. Il souligne la nécessité d’adopter une loi sur l’investissement productif, capable de soutenir une montée en compétences durable des entreprises locales, d’encourager les partenariats industriels , d’éviter les retards , et de stimuler la croissance de la sous-traitance nationale.

R.K.

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