Quand l’incertitude plane sur l’automobile
Le marché automobile traverse une crise. Le temps de rationaliser les dépenses est instauré sur décision politique afin de réduire la facture des importations. Le secteur automobile est le premier faire les frais de cette nouvelle décision. Tout a commencé par la mise en place d’un cadre réglementaire, suivie par le blocage de l’ouverture des lignes de crédit (LC), pour les nouvelles commandes jusqu’à nouvel ordre, probablement jusqu’à la nouvelle LFC. Les ministres du Commerce et de l’Industrie communiquent en alternance par médias interposés pour se contredire. L’automobile, sujet de discorde déjà entre les pouvoirs publics et entre membre de l’ac2a. L’institution de l’obligation des concessionnaire automobile à investir dans l’industrie automobile comme condition sine qua non de survie sur le marché semble le point cardinal de discorde entre le commerce et l’industrie. Pour attirer ou rassurer les investissements, le marché a été officiellement plafonné à 400 000, un chiffre pas nouveau qui correspond à celui de la moyenne des importations effectuées durant ses cinq dernières années pour un montant annuel en valeur douanière déclaré de 6 milliards de dollars et son équivalent en pièces de rechange. Rassurant en écartant la rumeur de mettre en place un système de quota par concessionnaire. Mais en même temps, les conditions ne sont plus les mêmes. On avance la mise en place des licences d’importation renouvelables, l’augmentation de taxes sur les véhicules neufs… Si durant les années passées, bon an mal an, les concessionnaires ont pu réaliser sans service après-vente ni trop de forcing en termes de communication entre 300 000 et 600 000 véhicules par an, la bataille à venir promet d’être rude. Le contexte, l’environnement, le cadre réglementaire étant généraux à tous ; aux plus professionnels de prendre les meilleures parts de marché. ` Le temps des incertitudes plane sur le secteur automobile qui annonce de nouveaux chamboulements. De nouveaux entrants vont marquer la prochaine ère, d’autres disparaîtront, et que le pro règne sur le marché.
K. A.
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