Rien n’est encore déterminé pour nous
ouvez-vous nous donner votre point de vue sur le marché algérien et son industrie ?
En effet, je me suis déjà rendu en Algérie. J’ai eu à constater, lors de ma visite à SNVI, la nécessité d’un investissement lourd. Aujourd’hui, l’Algérie est en possession de réserves de change qui lui permettraient de s’engager pour apporter des améliorations à l’infrastructure et développer le tissu industriel, et qu’à ce moment là des discussions pourraient être possibles. Quant à nos vues, sur notre plan commercial global pour 2010, nous nous sommes fixé un objectif de 5 000 000 d’unités et nous espérons réaliser 150 000 en Algérie.
On spécule beaucoup en Algérie sur d’éventuels partenaires avec SNVI, qu’en pensez- vous et pourquoi n’y a-t-il pas d’empressement ?
SNVI a beaucoup de manque à gagner avant de s’ouvrir à d’autres partenaires. Pour notre part, pour pareille infrastructure, nous n’avons besoin que de 1 000 employés, alors que SNVI en emploie 5 000. Les 4 000 restants posent problème, on ne peux ni les licencier ni les reconvertir.
Avant d’en savoir plus, nous pensions que les syndicats coréens étaient les plus forts, mais notre étonnement fut grand de découvrir que les syndicats algériens le sont davantage. Mais en ce qui nous concerne, rien n’est encore déterminé ou définitif, nous restons toujours ouverts à toute concertation. En attendant, le marché algérien fait partie de nos priorités
K.A
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