Tuer les idées des autres
Le Salon de l’automobile d’Alger est un événement qu’aucun concessionnaire ne peut négliger.Même si dans le passé, certains avaient tenté de se retirer pour différentes considérations, cependant ils n’ont pas pu aller jusqu’au bout de leur logique et finalement après quelques années, ils ont préféré regagner leur espace et marquer leur espace et leur présence. Le Salon d’Alger, édition 2009 se tient malgré la crise. Que devrions-nous conclure ?
Il est clair que le marché automobile en Algérie demeure un domaine assez important dans l’économie nationale et ce ne sont sûrement pas ces récentes mesures de suspension du crédit ou autre transfert de port de débarquement vers l’est ou l’ouest du pays qui ont découragé les représentants des marques de voiture d’exposer leurs produits.Même si on a constaté que ces concessionnaires n’affichent pas de la joie et sont quelque peu déstabilisés, ils ont cependant retenu la leçon, celle d’anticiper sur les éventuelles lois ou mesures, qui risqueraient de leur porter un autre coup dur. L’AC2Ase projette déjà dans l’avenir et semble décider d’orienter sa stratégie vers l’offensive, donc de proposer eux-mêmes certaines mesures, une manière d’acculer eux-mêmes les pouvoirs publics afin de se prémunir contre toute autre mauvaise surprise. Proposer ses propres idées, c’est en quelque sorte tuer celles des autres. L’AC2Aa déjà annoncé sa prochaine réplique, c’est celle de revoir les normes pour les voitures à importer le choix technique à redéfinir, car de ce côté-là, on sent que l’AC2Aa plus que mûri et a acquis assez d’expérience en un temps assez réduit, tellement elle a été malmenée.
M.C
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