Une chinoise pas comme les autres
Le segment des citadines va bientôt s’enrichir d’un nouveau modèle. Il s’agit de L’Idéal. Une sympathique automobile, belle et pratique que la maison Fandi ramène de chez son partenaire Changue. Ce véhicule, dont le rapport qualité-équipement-prix reste des plus appréciables, s’adresse à une large palette de clientèle. Sa coupe, plutôt originale, est a même de séduire la catégorie des plus jeunes mais son habitabilité et la qualité d’accueil ne manqueront pas d’intéresser les chefs de famille.
Les concepteurs de l’Ideal ont fait montre de beaucoup d’ingéniosité. La découpe de la voiture tranche complètement avec le style connu des voitures chinoises. Un style simple et efficace qui n’accorde pas beaucoup d’importance à l’esthétisme. Au premier regard, la voiture accroche. Ses lignes, à la fois douces, rondes et fluides offrent à la voiture un charme certain. Les pare-chocs, peints au ton de la caisse, contribuent grandement à l’appréciation du travail des designers. Al´avant, la voiture a été dotée d’un capot court, légèrement incliné vers le bas. Ce détail respecte parfaitement l’allure générale. Il n’en demeure que ce déficit dans la partie longitudinale est vite rattrapé. En effet, la largeur de l’Ideal est l’une des plus grandes de sa catégorie. Ceci assure une excellente accessibilité au moteur. Une petite «fente», somme toute originale, fait office de calandre. Dans les parties latérales du pare-chocs, des feux anti-brouillard donnent comme un aspect souriant au faciès. La poupe, tout aussi sympathique, est dessinée sur un angle droit. Les optiques arrière ont été logés dans les compartiments supérieurs. Une idée assez ingénieuse sachant que la majorité des feux sont endommagés lors de petits accrocs de la circulation. Un bécquet au ton de la caisse et un troisième feu de stop trônent également sur la lunette arrière. L’extrémité du pot d’échappement a été coulée dans un acier chromé. L’éclat que cela dégage est beau à regarder. Sur le côté c’est plutôt le tracé des vitres qui offre cette allure si spéciale.
Habitacle
Ce qui frappe en premier, c’est l’intérieur de l’ldeal. Celui-ci est d´une grande générosité. C’est sans doute l’un des espaces intérieurs les plus grands de la catégorie des citadines. Le salon arrière accueille trois adultes dans des conditions appréciables. La garde aux genoux a été bien étudiée. Il faut réellement qu’un Shwarzenegger se mette à ajuster le siège du conducteur pour que les passagers de l’arrière en soient affectés. Ces derniers sont protégés par des ceintures de sécurité et des repose-tête. Le chauffeur et son passager avant sont assurément les plus choyés par l’habitabilité. Le siège du poste de commande met à l´aise les chauffeurs les plus corpulents. La console centrale a bénéficié d’un joli coup de crayon. Les commandes de la ventilation et de la climatisation sont d’un esthétisme original. Abi-ton, celles-ci fonctionnent en mode giratoire avec un système à crans. La console qui se décline en V, laisse également de la place à une radiocassette, un allume-cigare ainsi qu´à un cendrier.Outre la jauge à essence et le témoin de température, le tableau de bord affiche aussi le compte-tours minute et un compteur de vitesse. Les kilomètres parcourus sont donnés par un indicateur électronique. Hormis le volant qui a été confectionné dans une matière en mousse, les autres plastiques sont plutôt durs. En plus de la boîte à gants, l´habitacle de la voiture regorge de plusieurs espaces de rangement. Ces derniers se rangent à leur tour même dans les compartiments les plus enfouis comme la colonne de direction. Ce genre de cachette serait idéal pour y loger un téléphone portable, par exemple.
ur la route
Très facile à manier, l´Ideal ne montre pas énormément de puissance au démarrage mais les 6 chevaux cachés dans le moteur et le diamètre de 1 051 m3 des cylindres sont plutôt faits pour offrir un véhicule économique. Ceci étant, dès que la voiture est lancée dans sa trajectoire, elle procure de bons agréments de conduite. La voiture peut monter à des vitesses qui peuvent dépasser les 180 km/h. Même si la mécanique se défend très bien sur autoroute, celle-ci se montre un peu brouillarde quant des pics de vitesse sont atteints. C’est peut-être une manière comme les autres pour le moteur d’affirmer que son terrain de prédilection est la ville. En effet, à l´intérieur de la cité, la voiture se sent comme un poisson dans l’eau. L’Ideal se faufile avec aisance dans les ruelles et les longs embouteillages ne lui font pas peur. Les montées abruptes aussi. La suspension digère convenablement les mauvais plats servis par la chaussée. La voiture n’est pas très gourmade. Sa consommation en carburant est vraiment ce qu’il y a de plus raisonnable. Cette voiture qui sera très prochainement commercialisée chez Fandi Motors, sera proposée dans une fourchette de 650 000 DA TTC. A ces tarifs et avec le niveau d’équipement et d’habitabilité, il y a lieu de prédire que beaucoup de clients trouveront leur idéal dans cette voiture.
N.M.
0 thoughts on “Une chinoise pas comme les autres”