Pascal Morel, directeur général de Peugeot-Algérie, a changé tout le staff de sa société. Une démarche qu’il a de tout temps prôné, afin d’arriver à asseoir son plan pour une nouvelle reconstitution de sa représentation.
Arrivé il y a quatre années en Algérie pour être à la tête de Peugeot- Algérie, et trouvant une équipe qu’il n’a pas choisi, M. Morel a procédé, d’une manière progressive, à apporter des changements en optant pour une permutation des postes de ses cadres, avant de pousser certains à la porte de sortie et d’autres à se stabiliser dans certains départements de la société.
Avec une telle stratégie, l’ensemble n’a pu résister et les démissions n’ont pas tardé à tomber sur le bureau du patron de Peugeot-Algérie.

Il y a quelques semaines on avait annoncé le départ de M. Yadaden, l’ex-responsable de la communication et du marketing, à qui il a été signifié de quitter son poste pour rejoindre la formation de technicien. M. Yadaden ne tient pas le coup, il quitte Peugeot pour rejoindre le leader actuel, Hyundai, en tant que directeur commercial, chargé aussi du marketing. Djamel Hakem, directeur commercial sous la coupe de feu Mohamed Seddoud, ancien directeur général de Peugeot, a été lui aussi affecté au show-room de Mohamadia, une manière de lui signifier qu’il était indésirable à la direction générale de Belouizdad.
M. Hakem a résisté un temps avant de claquer la porte à son tour; sans oublier M. Baki qui a été des années durant considéré comme le numéro 2 en assurant même l’intérim de directeur général. M. Amiri, le premier directeur du show-room et magasin de pièces de rechange, a été appelé à d’autres fonctions, sous d’autres cieux, ainsi la boucle est bouclée. Aujourd’hui, M. Pascal Morel a une toute nouvelle équipe, avec laquelle il s’attellera à mener Peugeot- Algérie à bon port, pour récupérer la place qui était la sienne, c’està- dire la tête du podium. Le pari semble assez difficile mais pas impossible, pour peu que les cadres fraîchement installés qui sont appelés à appuyer la politique de M. Morel, trouveront assez de temps pour décortiquer le marché algérien et étudier la concurrence et surtout la force de frappe des asiatiques. Pascal Morel a déjà entamé son plan 2004-2008, il lui reste deux années pour réussir. Arrivera t-il à la concrétisation de réussir ainsi le défi qu’il tient à relever ? Le chemin n’est pas bien long…deux ans c’est demain.