Le camion et l’argent du camion
Comme le secteur automobile, le marché du camion et l’ensemble routier ne sont pas épargnés par le durcissement de la LFC 2009 et la réorientation portuaire. Pourtant, en dépit de cette situation d’exercice difficile, le marché continue à prospérer selon les besoins des projets en cours ou à venir. Comme vous le constaterez à la lecture de ce numéro dédié au marché du véhicule industriel tel que présenté au SIVI 2009, celui-ci tend toujours vers le camion des chantiers plus que la distribution par les tracteurs.
On a aussi vu apparaître en force une orientation vers les marchés spécifiques par l’installation des carrossiers spécialistes à travers lesquels des métiers sont en train d’émerger. On notera à cet effet que des solutions pour tous usages sont exposées et portées sur des camions au sein des stands, ce qui en soi démontre clairement la rude concurrence qui incite les distributeurs à fournir aussi bien les grandes entreprises de construction, des travaux publics que les petits entrepreneurs les plus spécialisés.
Face à la demande grandissante du marché et en l’absence des crédits, le développement du marché de la vente du vehicule industriel passe forcément aujourd’hui aussi par la promotion du financement, fournisseur ou autre leasing avant le produit en question; ainsi, le client du camion veut le beurre et l’argent du beurre. Sans attendre, certains ont déjà pris les devants du marché en fournissant et le produit et le financement. Comme c’est le cas de GM Trade qui suscite beaucoup d’intérêts de ces concurrents (européens ou autres asiatiques). En deux ans, il a balayé un pan de l’histoire de Renault Truck, Mercedes, Iveco, Volvo pour ne citer que ces marques dites Premium. Un marché n’est jamais conquis d’avance, des batailles sont enregistrées sur tous les segments et nous y reviendrons sur celui des 1.8t à 2.5t dans notre prochaine édition.
Karima Alilatene
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