Carburants essence et diesel : L’Algérie passera de statut d’importateur à exportateur en 2023
Si l’Algérie a réussit à résorber son déficit en ciment et passer d’importateur à exportateur fin 2017, le secteur des carburants, en revanche demeure en déficit selon le rapport 2018 du cabinet OBG qui a passé au crible l’économie algérienne. Les six raffineries du pays ne peuvent pas répondre à la demande algérienne en carburant ou l’importation est un passage obligé pour satisfaire la demande croissante en produits raffinés notamment le diesel et l’essence, qui représentent près de 80% des importations d’énergie dérivée annonce t-il à ce sujet.
En dépit de la baisse des volumes d’importation l’essence et du diesel a diminué de 6,3%, le coût n’a pour autant diminué. La facture d’importation de carburant a diminué en volume mais sa facture a augmenté pour atteindre 1,6 milliard de dollars pour 2,96 millions de tonnes, contre 1,3 milliard de dollars pour 3 millions de tonnes en 2016.
Le rapport du cabinet britannique d’intelligence économique comprend des analyses globales sur les différents secteurs économiques de l’Algérie qui a affiné son analyse notamment celui des énergie présente les opportunités d’investissement dans le stockage et la production dans ce créneau qui permettrait à l’Algérie de répondre à un marché intérieur très important et se positionner sur la plate forme économique mondiale en qualité d’exportateur.
Selon l’auteur du rapport un objectif d’export est fixé à 35% de sa production de carburant d’ici 2023. Et d’ici 2021 l’Algérie devra augmenter sa capacité de stockage 2 millions de m3 contre seulement 600 000 actuelle et surtout passer son autonomie à 30 jours.
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