Mazouz, un cas d’école !
Si on avait assisté ces dernières années à des changements venant des pouvoirs publics, comme les suppressions du crédit automobile et de l’importation des véhicules d’occas, l’introduction de la taxe sur le véhicule neuf… cette année, les manœuvres nous viennent des concessionnaires, même si cela se fait d’une manière assez tactique pour ne pas dire discrète.
Par contre, l’information ne suit pas, faute de l’implication de ceux qui sont censés la transmettre, elle est quasiment absente dans le fond. La routine écrase tout, au point de cacher la visibilité du marché. Pourtant, les choses bougent à l’intérieur… chez les concessionnaires. L’activité automobile est réduite à quelques lancements de nouveaux modèles, inaugurations de show-rooms et autres événements ponctuels, tels que les Khaymate du mois de Ramadhan. L’actualité est alors morose et on est passé à côté, en ratant l’essentiel. Pourtant, il existe des concessionnaires qui animent le marché et apportent leur contribution.
On se souvient tous de l’offre lancée par M. Mazouz, il y a de cela quelques années, avec le crédit à zéro pour cent d’intérêt, qui a soulevé un tollet. Certains lui avaient même prédit une déroute. Aujourd’hui, son idée est reprise par certains, à l’image d’Ival, aussi décrié pour avoir compris l’astuce. Cette technique de vente ne semble plus redoutée en cette nouvelle rentrée sociale, surtout à l’approche du Salon des véhicules industriels et utilitaires du mois d’octobre prochain ; bien au contraire, Diamal vient leur emboîter le pas avec sa marque DongFeng. Dans l’histoire, on vient d’assister à la création d’une école nommée Mazouz. Bonne rentrée à tous.
- Previous 52% d’Algériens roulent avec des pneus sous-gonflés
- Next Renault Trucks rejoindra le groupe des l’Euro 6
0 thoughts on “Mazouz, un cas d’école !”