Quand un concessionnaire évolue bien et ses ventes sont au top, il se précipite à communiquer ses chiffres et à vanter le travail de toute une équipe et la qualité de son produit. A la moindre chute, il change d’attitude et devient hermétique.

On n’arrive plus à suivre les caprices de certains. La naissance de l’Association des concessionnaires automobiles a donné espoir quant à fournir l’information à la presse sans distinction aucune. Habitués à recevoir mensuellement les chiffres que nous avons toujours publiés, aujourd’hui, y a comme un recul de la part des professionnels. Ne sont pas nombreux ceux qui jouent la transparence. La dernière trouvaille, et qui commence à se généraliser, c’est de communiquer en retard, c’est à dire après la sortie de l’édition du mois. L’autre aberration est celle de voir des responsables de communication confondre leur rôle d’informer, d’être au service de leur entreprise pour communiquer et gérer au mieux son image, s’immiscer dans le travail des rédactions et s’improviser en rédacteur en chef. L’auto- marché n’a pas de leçon à recevoir ; on ne reviendra pas sur l’itinéraire de ses fondateurs dans la presse en général et celle spécialisée dans l’automobile en particulier. Il est plus que urgent que certains concessionnaires se penchent sur la qualité de leur attaché de presse ou de communication. Nous n’acceptons jamais le chantage et lemépris, c’est notre devise. Notre éducation nous impose le respect et le refus de l’insolence. A bon entendeur salut…

M.C.