Castrol s’impose sur le segment de la synthèse
Après trois ans de présence sur le marché lubrithech, le distributeur officiel de Castrol BP a su s’imposer sur le marché des huiles synthétiques hors minérales. Installé au bon moment suite à l’ouverture du marché automobile qui suit la tendance mondiale en terme des évolutions moteur, en 2002, même le marché qui est à plus de 90% consomme des huiles minérales fournies par Naftec et Total pour ne citer que ces dominateurs du marché. Lubritech a pu se frayer un chemin non seulement parce que le marché a tendance à basculer vers la synthèse pour des raison techniques, économiques, mais aussi Castrol filiale depuis 2000 de BP est un label historique qui représente l’expertise des lubrifiants la plus connue au monde et reconnue par des constructeurs majeurs pour le secteur automobile, on notera le motoriste BMW, Mercedes ,groupe VW , Volvo, Land Rover, Mazda, Ford, Jaguar, Opel…
Les lubrifiants évoluent en adéquation avec l’évolution et l’architecture des moteurs, Castrol, présenté sur le marché algérien par Lubritech, fournit toute la gamme y compris celle adaptée au moteur euro 5.
M. Yazid Salim, agent de Castrol France qui s’occupe du développement des huiles sur le marché industrie lourd a dû suivre l’activité de Lubritech qui fournit le marché algérien aussi bien des lubrifiants pour automobiles et autres segments, à savoir les engins TP, motocycle, les véhicules industriels et les bateaux de plaisance, nous fait savoir qu’elle n’a pas que la tâche de distribuer mais de lutter sur un marché contre les idées reçues qui par exemple encore en 2010 ne consomme presque que de l’huile minérale pour des raisons du prix et probablement de désinformation concernant le bon rapport économique entre périodicité de vidange et prix de l’huile de synthèse.
Disponible et patient, Salim Yazid est prêt à propulser Lubritech afin de relever le chalenge sur un marché où des marques hégémoniques imposent un mode de consommation par une présence historique. C’est aussi dans cet environnement hostile au plan concurrentiel que va challenger Castrol sur le marché algérien pour passer à la consommation de l’huile de synthèse avec tous ses avantages qu’elle recèle. Pour lui, Castrol ne s’adaptera pas à ce mode de consommation, elle compte chambouler l’ordre établi mais suivra plutôt la tendance du marché automobile qui se renouvelle et mise à jour par la nouvelle motorisation, demandeuse des huiles de synthèse. Un premier pas selon lui est déjà franchi, en trois ans d’existence Lubritech qui opère sur un marché qui représente 5% du marché global estimé à 200 000 tonnes/an, dont 80 000 huiles motrices toutes confondues. Lubritech s’arroge 30% du marché de la synthèse, soit un total de 500m3/an qui représente 12% du marché global, ce qui la place de fait selon notre interlocuteur, N° 1 des huiles de synthèse en dépit d’une forte présence sur le marché de beaucoup d’intervenants (importateurs tous azimuts).
A notre question quant à vouloir tenter avec grande ambition se placer sur un marché des lubrifiants de synthèse au lieu de l’habituel des huiles minérales, pour notre interlocuteur l’arithmétique est simple, sur un marché automobile neuf qui consomme 200 000 unités/an, dont 60% de ces véhicules qui foulent le sol algérien doivent consommer donc par recommandation de graissage des constructeurs de l’huile de synthèse ou semi-synthèse. L’avenir est clairement tracé dans cette tendance comme il le soutient. Et comme chaque véhicule consomme au moins 5 l par vidange à raison de trois, voire plus par an avec une huile minérale alors que les intervalles entre deux vidanges pour une huile de synthèse s’étale sur 15 000 et peut atteindre 50 000 km sur certaines mécaniques selon Castrol et composition du carburant.
K.A
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